Depuis de nombreuses années, les CMA et les CFA prennent en poursuite de formation (apprentissage) une partie des jeunes issus du SMA. Il convient désormais d’agir en parfaite cohérence pour que les formations dispensées au SMA soient le plus en phase possible avec les attentes des maîtres d’apprentissage et avec les besoins du marché.
Le ministre des Outre-mer a souligné l’intelligence de ce rapprochement qui est la marque d’avancées efficaces où les acteurs de terrain « agissent ensemble » en fonction de ce qu’il est possible de faire. Plus qu’un lancement de coopération, la convention APCMA/SMA tend à officialiser et pérenniser des liens pour que se construisent des parcours coordonnés. L’expertise des CMA et des CFA (et URMA) sera « une riche plus value pour que les filières SMA s’orientent précisément sur les besoins du marché de l’emploi », comme l’a souligné le général LOIACONO (ci-dessous).
Joël LOBEAU, président de la CMA de Guadeloupe et représentant le Président GRISET, a insisté sur la « capacité des CMA à s’inscrire dans cette convention à travers tous les Outre-mer au profit des milliers de jeunes issus du SMA ».
Présentation d’APCMA L’Assemblée permanente des chambres de métiers et de l’artisanat (APCMA) est l'établissement public national fédérateur des chambres de métiers et de l'artisanat composé des présidents des chambres de métiers représentant les régions, les départements et les sections (CMAR, CRMA et CMA). L'APCMA est au service des chambres de métiers et de l’artisanat : ses instances animent le réseau, développent des actions collectives et des services communs à destination des chefs d’entreprises artisanales, collaborateurs, jeunes, créateurs et repreneurs d’entreprises. Lieu d’expression, de débats, d’études et de synthèse, l’APCMA est le partenaire des organisations professionnelles de l’artisanat et l’interlocuteur des pouvoirs publics nationaux et européens. La première mission de l’APCMA est d’agir pour que la place de l’artisanat soit reconnue à part entière dans l’économie, au niveau national et européen et que les intérêts des entreprises artisanales soient pris en compte dans les programmes de développement, les lois et réglementations et bénéficient d’évolutions favorables à leur développement. L’environnement des entreprises artisanales a ainsi été amélioré grâce à de récentes dispositions : Le statut de l’entreprise individuelle à responsabilité limitée (EIRL) offre des conditions favorables au développement et à l’investissement tout en réduisant la prise de risques personnels. En termes de formation, des universités régionales des métiers et de l'artisanat (URMA) sont en cours de création pour apporter lisibilité et visibilité tant aux artisans en parcours individualisé de formation, qu’aux étudiants et adultes en mobilité professionnelle pour rejoindre les rangs de l’artisanat. Les chambres de métiers et de l’artisanat (CMA), premier réseau d’appui aux entreprises artisanales Administrées par les élus, les chambres de métiers et de l’artisanat de France métropolitaine et d’outre-mer sont les partenaires incontournables des entreprises artisanales et ont pour objectif leur développement, leur compétitivité et leur pérennité. Elles mettent en œuvre des missions d’accompagnement couvrant toutes les étapes de la vie de l’entreprise, de la détection d’une vocation à la transmission d’entreprise. Les CMA reçoivent un très large public composé de chefs d’entreprises, conjoints collaborateurs, jeunes, créateurs et repreneurs d’entreprises. Ce public bénéficie de services communs performants : études et actions économiques, apprentissage et formation, questions juridiques, qualification, formalités administratives. Enfin, les CMA ont pour objectif de renforcer leur rôle dans l’aménagement des territoires où le maintien des activités artisanales est un levier de dynamisation économique essentiel. En savoir plus sur l'APCMA |